Parce qu'on n'écrit pas sur un site web comme sur une plaquette, parce que chaque réseau social possède ses propres codes, parce que l'écriture joue un rôle clé dans le référencement - et pour plein d'autres raisons encore ! -, l'Arces en partenariat avec le CELSA propose à toutes celles et ceux qui sont amenés à "écrire pour et sur le web" de venir se former les 12 et 13 octobre prochains à Paris. Pierre Leibovici, formateur et journaliste chez Disclose, nous éclaire sur ce qui fait la force et l'intérêt de cette formation.
Quels sont les plus gros défauts que vous constatez dans les médias (au sens large) en ligne ?
La principale lacune que je constate dans les textes publiés sur le web aujourd’hui, c’est le manque de concision. Qu’il s’agisse de contenus d’actualité ou de pages web « froides », beaucoup de textes ne vont pas à l’essentiel : les principales idées sont mal synthétisées, ou bien elles arrivent trop tard. Résultat : les internautes sont rapidement incités à quitter la page web qu’ils viennent d’ouvrir.
Quelles sont les spécificités de l’écriture web ?
Elles sont nombreuses ! Je ne souhaite pas éventer le coeur de cette formation, laissons un peu de surprise. Mais disons d’emblée que lorsqu’on pratique l’écriture web, il faut tenir compte de considérations techniques — par exemple, le fonctionnement d’un moteur de recherche pour indexer des contenus — et d’autres, purement rédactionnelles : écrire court, donner du rythme, varier le vocabulaire, etc. Nous verrons également que beaucoup de bonnes pratiques que nous étudierons sont applicables autant aux articles d’actualité qu'aux newsletters ou aux messages sur les réseaux sociaux.
Comment abordez-vous ces questions pendant la formation ?
La formation se déroule en deux temps : d’abord, nous tentons de comprendre les usages des internautes en 2023, et notamment ceux des participants. Sur quel type d’écran consultons-nous des actualités ? Et des contenus plus froids ? À quel moment de la journée ? Qu’est-ce qui peut rendre notre lecture pénible ? En répondant à ces questions à partir de notre propre expérience, on peut alors mieux cerner les bonnes pratiques de l’écriture web. Nous passerons beaucoup de temps à nous exercer sur des exemples de textes issus de sites de l’enseignement supérieur. Peu à peu, les participants s’approprieront de nouveaux réflexes et sauront, à l’issue des deux journées, écrire un titre accrocheur ou encore séquencer un article le plus logiquement possible.
En quoi cette formation est-elle particulièrement adaptée aux communicants de l’enseignement supérieur ?
Les étudiants et les enseignants sont très présents en ligne. Qu’il s’agisse du site web d’une université ou de son compte sur un réseau social, internet reste souvent le premier repère pour aller chercher de l’information. Raison de plus pour y écrire conformément aux attentes de ces publics !
Attention derniers jours pour s'inscrire à la formation ! Rendez-vous ici pour en savoir plus.