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[Portrait de membre] Daphné Loquet-Caffiaux

[Portrait de membre] Daphné Loquet-Caffiaux
Comment tirer son épingle du jeu sur un territoire concurrentiel, après seulement cinq années d'existence ? C'est le challenge de l'INSA Hauts-de-France et de sa direction de la communication. Daphné Loquet-Caffiaux, dircom de l'institut, revient sur les enjeux qui rythment la vie de sa direction, marqués par un ancrage local fort et une volonté de se déployer aux niveaux national et international.

L’INSA Hauts-de-France est un jeune établissement, créé en 2019. Quelles sont vos priorités en matière de communication pour déployer la notoriété de l’institut ?

L’INSA Hauts-de-France a tout juste 5 ans, et à ce titre, il est important de bénéficier d’une bonne visibilité en travaillant notre identité, nos contenus et notre image auprès des différents publics qui donnent vie à notre Institut. L’objectif actuel est d’être davantage identifié et notamment au niveau local où la concurrence de grandes écoles d’ingénieurs est relativement forte du fait de leur propre notoriété, de la qualité de leur offre de formation et de la reconnaissance de leurs diplômes sur le marché du travail.

Ce travail est un enjeu de long-terme qui implique véritablement toutes les parties prenantes de l’établissement; qu’elles soient internes ou externes. Du fait de la “jeunesse” de notre établissement et de son implantation hors métropole, il peut être encore difficile de mesurer pleinement le potentiel dont dispose notre Institut : il faut à la fois valoriser la qualité de nos formations, souligner l’expertise du corps enseignant ainsi que celle des intervenants issus du monde de l’entreprise, mettre en lumière le puissant réseau de partenaires qui accompagnent le déploiement de notre notoriété, sans oublier de mettre en avant nos étudiants et diplômés, qui sont les ambassadeurs incontournables de notre établissement.

L’établissement a une double appartenance : l’Université Polytechnique Hauts de France d’une part, dont il est composante et le Groupe INSA dont il est membre ? Comment se construit l’équilibre entre les deux marques ?

Cette double appartenance peut être difficile à appréhender de prime abord mais elle est en réalité un véritable atout. Elle permet à notre Institut d’exister à plusieurs niveaux, aussi bien en local grâce aux forces de l’UPHF en termes de pédagogie, d’innovation et de recherche qui permettent de rayonner sur le territoire et à l’international, tout comme au niveau national avec le modèle déployé par le Groupe INSA, qui est de plus en plus plébiscité par les jeunes générations pour ses perspectives et ses valeurs.

Il faut cependant garder à l’esprit que l’INSA Hauts-de-France doit exister dans cet écosystème pour être reconnu dans son domaine de formations, et apporter lui aussi ses atouts aux deux entités que sont l’UPHF et le Groupe INSA. C’est un cercle vertueux qui doit être travaillé, réfléchi et abordé de manière constructive car bénéfique pour tous.

Vous avez une formation en communication, avez évolué dans différents secteurs. Quel regard portez-vous sur l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche en matière de communication ?

L’ESR est un secteur riche qui, malgré ce que l’on pourrait penser de prime abord, offre la possibilité d’appréhender la communication par de nombreux vecteurs et canaux. C’est un milieu qui est de plus en plus concurrentiel, il permet donc de faire preuve de créativité et de diversité dans les projets menés pour se démarquer.

D’autre part, l’un de nos public cible, qui est un public de jeunes, lycéens et étudiants, peut être difficile à appréhender car de plus en plus sollicité sur les réseaux sociaux, ayant un meilleur accès à l’information et attiré par des outils de communication en constante évolution. Mais cela permet finalement de mettre en œuvre une communication attractive aussi bien par nos contenus, par l’emploi de supports innovants mais aussi dans notre offre de formation qui doit coller toujours plus aux évolutions des métiers, ainsi que dans la qualité de la vie étudiante proposée sur nos campus, qui doit permettre de valoriser réussite et épanouissement personnel.

Quels sont selon vous les principaux enjeux de nos métiers ?

À mon sens, les métiers de la communication doivent désormais appréhender le développement accéléré des outils, notamment avec l’apport de l’intelligence artificielle qui bouleverse aussi bien nos pratiques que les modes de consommation de l’information.

Les vecteurs de communication sont également de plus en plus nombreux avec la digitalisation : il faut faire exister une entité au sein d’une multitude de media et de supports en diffusant une information qui captera notre auditoire. La créativité entre ici en jeu mais selon moi, il est indispensable en parallèle de valoriser l’humain et notamment, la manière dont on peut réussir à faire collectif afin de fédérer notre communauté.

Il me paraît également important d’avoir en tête les attentes de la société en matière d’authenticité, d’écologie ou encore d’éthique; des sujets qui contribuent à façonner la réputation d’une entreprise ou d’une institution.

Que venez-vous chercher dans un réseau professionnel tel que l’Arces ?

Adhérer à l’Arces, c’est bénéficier de l’expérience et du témoignage de communicants aux profils variés. Échanger sur nos pratiques, sur leurs évolutions constantes, sur la pertinence d’outils émergents, … constitue une source d’inspiration permettant d’exploiter pleinement la richesse de nos métiers.

Ce réseau nous permet aussi de prendre conscience de la multitude d’enjeux qui rythment la vie de nos institutions, parfois communs, parfois différents, mais toujours avec cette possibilité d’y trouver des références et des solutions applicables à nos projets stratégiques.

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